Cher/Chère supérieur.e hiérarchique,
Alors que vous me refusiez mes augmentations ces trois dernières années, vous m’avez plusieurs fois sommé de ne pas être si matérialiste. Je suis d’accord, c’est un vilain défaut. Vous m’avez aussi dit que tout ce dont on avait besoin pour être heureux, de se délecter de la satisfaction du travail bien fait. Pourtant, si l’argent ne fait pas le bonheur, il aide quand même à s’acheter des ravioli à la ricotta (je ne me refuse rien) et des week-ends dans la Creuse une fois par an. Je vais donc aller voir si l’herbe est plus verte ailleurs et si un patron moins préoccupé par l’ascèse de ses employés me donnera la possibilité de, peut-être un jour, m’acheter des ravioli à la truffe.
Je vous souhaite un beau bonus cette année encore.
Bien à vous