Cher/Chère supérieur.e hiérarchique,
Je suis au regret de vous dire que je dois m’en aller. Ce n’est pas moi qui le veux mais mon médecin qui m’y pousse. Rapport aux plaques d’eczéma sur mon corps, à mes cernes de 10km et à ma perte excessive de cheveux. Mais tellement chose vont me manquer : votre souffle dans mon cou quand je rédige des propales, votre doigt qui s’écrase sur mon écran pour me signaler une coquille, vos petites piques rigolotes quand j’arrive à 9h02 au bureau et en repart à 18h58, vos mails le soir et vos coups de fil le dimanche. Toutes ces petites attentions dont vous m’honoriez, je vais devoir m’en passer. Mais je ne m’inquiète pas pour vous, vous trouverez bien un nouveau chouchou.
Allez, bisous.